Les soutènements
Les soutènements
Boisage abattage manuel
1-Les premiers soutènements étaient, comme dans les galeries, montés entièrement en bois. Des piliers maintenaient une poutre pour éviter que le toit de la taille s’effondre. Le bois utilisé était le sapin moins cher et qui craquait sous l'effet de la poussée des terrains.
Boisage abattage au piqueur
2-Avec la modernisation des installations, le métal a remplacé le bois. Des étançons soutenaient une poutrelle en métal (appelée plume).
"Boisage métallique"
Progressivement, un grillage a complété l’installation pour éviter les chutes de pierres. Ce grillage permettait de retenir les terrains mais aussi de combler les vides derrière les « plumes ». Tout vide resté en l'état risquait de favoriser l'accumulation de grisou dans les poches d'air restées vides. Le mineur se glissait sous le soutènement pour arracher le charbon à la veine. Au fur et à mesure de l’avancée des travaux, il fallait démonter l’installation et la remonter quelques mètres plus loin.
Mineurs sous les "plumes"
On laissait les terrains exploités s’effondrer derrière. C’est ce que l’on appelle le « foudroyage ». Mais ce système restait long à mettre en œuvre et coûteux en main d’œuvre. Il ne fallait surtout pas laisser un étançon métallique à l'arrière au risque d'avoir une amende...
Les étançons métalliques
3-Le soutènement marchant est le dernier stade de la modernisation. Comme son nom l’indique, il avance automatiquement au fur et à mesure de la taille.
Piles de soutènement marchant
Installation de soutènement marchant
Un soutènement marchant est constitué d’assemblages de piles hydrauliques. Un mineur actionne les piles une par une au fur et à mesure de l’abattage.
Le "biduleur" sous les piles de soutènement
Un vérin abaisse le soutènement qui avance et le vérin remonte le soutènement sur le toit de la taille. Derrière le passage des piles de soutènement les terrains sont foudroyés automatiquement. Le soutènement marchant était installé à l’arrière d’un rabot ou d’une haveuse.
Soutènement marchant utilisé au fond des travaux de la fosse 3 de Méricourt
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM