L'éclairage collectif
L'éclairage collectif
Les premiers systèmes d’éclairage collectif au fond étaient simplement une bougie puis des systèmes de lampes à huile. Ils seront limités, pour encore de nombreuses années, aux accrochages.
lampe turbiner à air comprimé
Evidemment, ce système d’éclairage a été vite abandonné après de nombreuses catastrophes liées au grisou. Tout comme les mineurs, les accrochages ont été équipés de lampe de sécurité à huile. Par contre, la taille des lampes était différente, Les lampes d’accrochages étant plus grosses et plus lourdes que celles des mineurs. Cet éclairage restait limité en espace et peu intense. La lampe de sécurité freinant l’intensité lumineuse.
Pour voir l’amélioration du système d’éclairage, il a fallu attendre l’arrivée de l’air comprimé au fond fin 19ème, début 20ème. Les accrochages ont été équipés de lampes pneumatiques fonctionnant à l’air comprimé. Le système ne s’est pas non plus généralisé car coûteux en installations, coûteux en énergie : énergie indispensable à l’abattage (l’énergie lumineuse rendue était relativement faible par rapport à la fourniture en air comprimé).
Générateur auxiliaire
C’est en 1948 que l’on commence l’électrification de l’éclairage. Il s’est alors généralisé aux accrochages, au pieds de taille et aux points sensibles du fond (croisements de galeries, bowettes).
Sous-station
Certains chantiers importants ont été éclairés. Bien sûr, cette électrification devait être anti-déflagrante avec la nécessité d'un équipement électrique complet du fond (sous-stations, transformateurs, générateurs se secours)
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM