L'immigration italienne
L’IMMIGRATION DES MINEURS ITALIENS DANS LE NORD/PAS-DE-CALAIS
Dès la découverte du charbon dans le Nord de la France, la région attire des flux de travailleurs de différents pays. Ce sont d’abord les Belges qui envahissent le Bassin Minier à la fin du siècle dernier puis les Polonais après la 1ère Guerre Mondiale, les Italiens après la Libération en 1946 et enfin les Maghrébins (principalement des Marocains) jusqu’à la fin de l’exploitation. Ces flux migratoires de travailleurs étrangers sont indispensables car la main d’œuvre locale est devenue insuffisante, surtout celle chargée d’accomplir les tâches les plus pénibles. L’objet de cet article est d’expliquer les raisons qui ont poussé tant de jeunes Italiens à venir en France pour essayer de trouver un monde meilleur.
Rappel historique : la fondation de l’état italien
Pays ancien, l’Italie n’en est pas moins une jeune nation, elle n’est devenue un état unifié qu’entre 1860 et 1870. Avant 1796, la péninsule est un ensemble de royaumes et de principautés aux frontières très fragiles qui s’unissent ou se désunissent au rythme des mariages entre les nobles familles ou des petites guerres locales incessantes.
A la même époque, la Révolution française qui a amené le peuple au pouvoir bat son plein et les Nationalistes italiens de tous bords commencent à s’agiter un peu partout pour essayer de mettre en place localement des systèmes démocratiques du même type mais toutes les révoltes sont réprimées sans pitié par les pouvoirs en place.
La France qui souhaite étendre son modèle démocratique aux nations voisines vient en aide à ces révolutionnaires. Dès 1796, elle lance la Campagne d’Italie qui a vite fait de renverser les faibles royaumes et les petites principautés du nord et du centre du pays et elle les réunit au sein d’une république dont Napoléon Bonaparte est le premier Président en 1802. En 1805, celui-ci sacré Empereur l’année précédente devient aussi Roi d’Italie.
La défaite française de 1815 à WATERLOO restaure en grande partie les petits États. Pour METTERNICH, Diplomate et Prince autrichien, Duc de NAPLES, Duc du Royaume des deux Siciles et Grand d’Espagne, l’Italie n’est qu’une ̎simple expression géographique ̎.
Jusqu’en 1848, on trouve dans la péninsule : le Royaume de Sardaigne, le Royaume de Lombardie-Vénétie, le Duché de Parme, le Duché de Modène, les États pontificaux, le Grand-Duché de Toscane et le Royaume des deux Siciles. Il ne faut pas moins de trois guerres d’indépendance provoquées par les Nationalistes contre les ‘’petits Souverains ‘’ et contre l’Empire autrichien pour entrevoir la naissance d’une nouvelle nation :
- 1848 / 1849 : sous la houlette de GARIBALDI et MAZZINI,
- 1859 / 1861 : grâce à CAVOUR (1er Ministre du Roi du Piémont, état qui n’est pas sous le contrôle autrichien) et à Victor-Emmanuel qui devient le Roi du nouvel État italien,
- 1866 / 1870 : la jeune Italie soutenue par la France et alliée à la Prusse en guerre avec l’Autriche-Hongrie (défaite à SADOWA) récupère la Vénétie. Entre temps, les provinces du Sud ont été annexées et en 1870, le Royaume d’Italie avec Rome comme capitale a quasiment la même forme que la république actuelle.
Les différentes vagues d’émigration des Italiens
La fondation de l’État italien a lieu en pleine révolution industrielle de ses voisins lui faisant prendre un retard considérable dans le développement technologique à cause des conflits incessants de toutes sortes dans toute la péninsule. Si le niveau de vie des classes miséreuses s’accroît de façon significative au cours de cette période dans les grands pays comme la France, la Grande Bretagne, la Prusse et surtout les Etats Unis, ce n’est pas le cas en Italie. Ceci provoque un exode migratoire très important (27 millions de personnes) qui durera presqu’un siècle car la Grande Guerre puis la période de fascisme à partir de 1922 et enfin la Seconde Guerre Mondiale dans le camp des vaincus n’arrangeront rien.
1-Premier exode massif (1870-1914)
Entre 1870 et 1914, plus de dix millions d’Italiens, ouvriers agricoles désœuvrés pour la plupart, fuient la misère et les épidémies (malaria, pellagre) ; ils émigrent avec leurs familles pour une vie meilleure vers des pays comme la France ou l’Algérie (Piémontais, Génois) mais aussi et surtout vers des contrées plus lointaines comme les Etats-Unis (4,5 millions), le Brésil ou l’Argentine (Italiens du Sud, Siciliens, Sardes).
- A peu près partout où ils débarquent, ils acceptent les travaux les plus pénibles pour des salaires très bas. Ces mauvaises conditions d’accueil font qu’ils se sentent humiliés et le rêve s’écroule. Ils se regroupent alors en communautés dans des quartiers malfamés comme à NEW YORK, par exemple. Beaucoup ne s’adaptent pas à cause de la langue et du climat de haine à leur égard et retournent au pays. Pour ceux qui restent aux Etats Unis, la situation s’arrange un peu au début du XXème siècle car l’industrialisation à outrance (sidérurgie, bâtiments publics, voies ferrées, …) et la mise en œuvre du taylorisme dans les usines nécessite une main d’œuvre peu qualifiée et bon marché.
2-Deuxième exode (1920-1930)
A la fin de la Première Guerre mondiale où l’Italie était dans le camp des Alliés, c’est de nouveau la misère et beaucoup de ceux qui étaient revenus au pays pour se battre sont de nouveau candidats au départ vers les mêmes destinations où, cette fois, ils peuvent être accueillis par les migrants de la première vague. Pour éviter un trop gros afflux sur leurs territoires, les Etats Unis (vote du Quota Act par le Congrès) et le Brésil ferment leurs frontières. Les Italiens concentrent dès lors leurs départs vers l’Argentine et la France. Ceux qui arrivent chez nous sont embauchés dans les zones industrielles (Nord, Lorraine) qui sont à reconstruire mais aussi dans les campagnes du Midi de la France où ils occupent des emplois d’ouvriers agricoles.
L’avènement du fascisme en Italie en 1922 diminue dans un premier temps l’exode vers l’étranger. MUSSOLINI instaure une politique de naissances, contrôle le nombre de départs qui baisse et prône le retour au pays des émigrés. Malgré ses efforts pour développer l’industrie (mécanisation, armement), il ne réussit pas à stopper l’émigration et 2,6 millions de personnes (principalement des opposants politiques : antifascistes, communistes, anarchistes) quittent encore le pays. 15000 à 20000 hommes jeunes (18 à 40 ans) en provenance des provinces du Nord-Est (Vénétie, Trentin, Frioul) arrivent dans le Nord/Pas-de-Calais, ils vivent en célibataires dans des logements provisoires et travaillent dans le bâtiment (remise en état des villes qui étaient sur le front), dans la sidérurgie et dans les mines de charbon (reconstruction des puits de mine et des installations de surface dynamités par les Allemands). Les conditions d’hébergement médiocres (baraquements ou demi-lunes), le travail très pénible et très mal payé mais aussi le handicap de la langue (comment apprendre le français quand on a un niveau d’instruction très faible ?) font que l’insertion de ces ouvriers dans la société française est très difficile. Mais rester en France, c’est toujours mieux que vivre en Italie et beaucoup font venir leur femme et leurs enfants malgré les difficultés.
En 1931, il y a quand même 800000 Italiens en France (ouvriers et leurs familles). La grande crise financière venue des Etats Unis provoque alors des licenciements massifs en Europe, notamment en France, et beaucoup d’immigrés montrés du doigt sont contraints de revenir dans la péninsule. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, l’Italie est dans le camp de l’Allemagne et elle déclare la guerre à la France. Pour ses hommes émigrés dans le Nord/Pas-de-Calais, c’est le début d’une époque difficile même si ceux-ci dévoilent ouvertement leur antifascisme ou leur communisme, on se méfie d’eux… Pour le Gouvernement italien mais aussi pour les Patrons des Compagnies minières collaborateurs, les agitateurs en France sont des ennemis et des hors-la-loi. Beaucoup entrent alors dans la Résistance française et participent aux sabotages et aux attentats ; le plus célèbre d’entre eux est Eusebio FERRARI, mineur à la fosse Agache (FENAIN), 22 ans, qui a été tué par la Gendarmerie française en 1942 à ANZIN ; citons aussi Guido BRANCADORO, 21 ans, mineur arrêté comme résistant puis fusillé comme otage en 1942. Beaucoup de communistes italiens du Nord/Pas-de-Calais intégrés dans les mouvements de Résistance seront arrêtés, expédiés à LOOS (prison de LILLE) ou à CUINCY (prison de DOUAI), torturés puis transférés en Italie pour y être jugés et emprisonnés (ils seront libérés par les Alliés en 1943 mais certains d’entre eux ont été remis aux alliés allemands un peu avant et envoyés dans les camps de concentration dont ils ne reviendront pas). Ceux du Nord/Pas-de-Calais qui ont la chance de ne pas être arrêtés par la Gestapo forment le Bataillon Ferrari et participent à la libération de LILLE en septembre 1944 avant de s’engager dans la 1ère Armée française ; ils seront démobilisés à FORBACH en 1945 et ils méritent bien la reconnaissance de l’État français. Cependant, ces faits d’armes ne concernent que quelques centaines d’ouvriers italiens ; la plupart sont restés calmes pendant le conflit par peur de l’occupant ou de la Police française et on note même, çà et là, quelques cas de collaboration avec les Nazis pour des fascistes qui fuiront la région avant sa libération pour revenir au pays où ils se fondront dans la masse pour la plupart.
La fosse Agache de FENAIN (pas encore rénovée) au moment où Eusebio FERRARI y travaillait. |
3-Troisième exode (1946-1960)
En 1944, l’Italie est totalement dévastée ; il n’y a plus de voies ferrées, plus de gares, plus de ponts dans toute la partie centrale et le Sud du pays où ont eu lieu les batailles. Les finances sont exsangues, il y a partout du chômage dans l’industrie, les terres agricoles confisquées par l’État fasciste sont restituées aux grands propriétaires, … Le pays est paralysé, il n’y a pas de travail pour les ouvriers et c’est de nouveau la misère. Toutes les conditions pour créer un nouvel exode sont réunies. L’État italien va cette fois essayer de ̎vendre ̎ ses jeunes aux plus offrants et il y a des amateurs comme les pays de l’Europe de l’Ouest et l’Argentine. Des travailleurs contre du charbon !
L’accord trouvé avec la Belgique le 23 juin 1946 prévoit l’envoi de 50000 travailleurs contre 3 millions de tonnes par an (60 kg/homme). Anna MORELLI, Professeur à l’Université Libre de BRUXELLES, lors de sa conférence pour Mineurs du Monde consacrée à l’immigration des Italiens dans les Charbonnages belges le 9 octobre 2014, parle d’un système push-pull (l’un pousse dehors, l’autre attire) :
-
L’Italie, vaincue et en pleine crise économique veut se débarrasser de ses ouvriers extrémistes (communistes, anarchistes) ;
-
La Belgique attire des immigrés peu exigeants et indésirables dans leur pays pour travailler dans les Charbonnages qui n’intéressent plus ses propres jeunes.
La France, elle, signe pour 150 kg puis 180 kg /homme. Ces marchés conclus entre les États sont très mal perçus par les candidats au départ qui se considèrent comme ̎troqués contre quelques sacs de charbon ̎mais comme ils n’ont ni travail ni avenir en Italie, ̎ils mettent leur honneur dans leur poche ̎.
Des milliers d’Italiens venant cette fois du Sud du pays (Sardaigne, Sicile, Calabre, Basilicate, Pouilles) vont ainsi arriver dans le Bassin Minier du Nord/Pas-de-Calais pour la Bataille du charbon afin de remplacer les nombreux Polonais (entre 50000 et 80000) repartis pour reconstruire la nouvelle Pologne dévastée ; il en vient d’autres dans l’agglomération lilloise (textile), dans la Vallée de la Sambre (sidérurgie) et dans le Dunkerquois (chantiers navals). Pour ceux qui vont devenir mineurs, une consigne (non écrite) est donnée aux médecins-recruteurs pour qu’ils n’éliminent pas les ̎petits ̎ qui seront très utiles pour travailler dans les tailles de faible ouverture très nombreuses dans le Nord/Pas-de-Calais, on pense à tout…
Les deux grands vagues de l’immigration italienne dans le Bassin Minier du Nord/Pas-de-Calais. Photo GT
|
Groupe de jeunes Italiens embauchés dans les années 60 dans les Mines du Groupe de DOUAI. Photo Centre Historique de Lewarde |
La vie des Mineurs italiens dans les cités minières du Nord/Pas-de-Calais après 1946
L’arrivée dans le Bassin Minier crée un choc important qui bouleverse complètement la vie des immigrants. Pour ces hommes issus de villages campagnards et habitués à déambuler sous la canicule dans de grands espaces agricoles, devoir vivre sous un climat froid et humide dans des baraquements en bois ou dans des demi-lunes en tôle dans un espace confiné autour de la fosse et devoir descendre pour aller s’épuiser à gratter le charbon à des centaines de mètres sous la terre, dans le noir et la poussière, constitue, en tout cas au départ, un sacré traumatisme ; beaucoup ne le supportent pas et retournent au pays rapidement. La solidarité entre ceux qui restent (Italiens entre eux mais aussi et surtout avec leurs collègues français et polonais) permet de vite s’intégrer. On vit bien en France, ce n’est pas le paradis mais c’est tout de même mieux qu’en Italie. Ici, le salaire est correct et il tombe à toutes les quinzaines. Au départ en 1946, on connaît, comme les Français, les tickets de rationnement mais ce n’est rien comparativement à ce qu’on endurerait si on était resté au pays. Les conditions deviennent un peu meilleures quand les femmes et les enfants arrivent d’Italie et elles s’améliorent encore quand on peut avoir un logement confortable dans une véritable cité minière.
Cité de baraquements à WINGLES sur l’ancien terril des fosses 3-4 de MEURCHIN, elle a servi pour des prisonniers russes de 1941 à 1944 puis pour les prisonniers allemands après 1944 et enfin pour la main d’œuvre immigrée venue travailler dans les Mines du Pas-de-Calais à partir de 1946. |
Mineur italien entouré de sa famille. Photo CH Lewarde
|
L’Ambassadeur d’Italie visite la cité italienne de SIN-LE-NOBLE (camp du Pescron) en mai 1951. Photo CH Lewarde |
Néanmoins, le métier est très dur et la nostalgie du pays est très forte. Pour tenir le coup, il faut maintenir les traditions. Dans chaque cité, les Italiens se regroupent au sein d’associations catholiques (exemple : les Mineurs d’AMICI), de chorales, de clubs sportifs ou de supporters d’équipes du Calcio (football italien). Tout est prétexte à rencontres et à fêtes au cours desquelles on mange les plats traditionnels (pâtes fraîches, pizzas) et on boit du vin du pays (marsala de Sicile en apéritif, chianti de Toscane avec le plat et grappa du Tessin en digestif) en chantant à tue-tête les grands airs napolitains.
Chorale italienne de SIN-LE-NOBLE en mai 1960. Photo CH Lewarde |
Boulevard des Italiens à ROUVROY en 2015. Photo GT |
Les pizzas italiennes sont les meilleures du monde ! Photo GT |
Et que dire des pâtes artisanales confectionnées à la main ? Photo GT |
La communauté italienne dans le Nord/Pas-de-Calais aujourd’hui
L’immigration italienne s’arrête en 1962 car c’est la fin de la guerre d’Algérie et les Mineurs français sous les drapeaux reprennent leurs postes mais aussi et surtout parce que l’Allemagne et la Suisse offrent des conditions plus intéressantes (changes plus favorables avec les monnaies de ces pays et salaires plus importants). Quand il faudra terminer l’exploitation du charbon dans le Nord/Pas-de-Calais dans les années 70-80, on ne trouvera que des Mineurs marocains en CDD de dix-huit mois pour venir travailler dans les tailles des derniers sièges en activité.
Si beaucoup d’Italiens sont retournés avec un petit pécule au pays, un bon nombre sont quand même restés en France, surtout les plus anciens qui ont pu profiter de la retraite des Mines et s’offrir un logement. Les mariages mixtes avec les Françaises et la bonne intégration des enfants ont été des facteurs importants de non-retour. Les communautés d’anciens mineurs les plus importantes se trouvent à FENAIN, WAZIERS, SIN-LE-NOBLE- BRUAY-SUR-L’ESCAUT (Nord) et à MÉRICOURT, LIBERCOURT (Pas-de-Calais).
On estime à environ 100000 le nombre de personnes d’origine italienne (immigrés et leurs familles) dans la région, 30000 ont gardé leur nationalité.
Célébrités d’origine italienne vivant ou ayant vécu dans le Bassin Minier du NPdC
1) Personnalités politiques
- Salvatore CASTIGLIONE : maire (sans étiquette) de WALLERS depuis 2008.
- Otello TRONI : Maire (PCF) de BILLY-MONTIGNY (1977-1999), Conseiller Général du PdC (1992-2001).
- Bruno TRONI : Maire (PCF) de BILLY-MONTIGNY (depuis 1999), Conseiller Général du PdC (depuis 2001).
2) Résistants pendant la 2nde Guerre Mondiale
- Eusebio FERRARI (1919-1942), mineur communiste fusillé par les Allemands.
- Guido BRANCADORO (1921-1942), mineur communiste fusillé par les Allemands.
3) Footballeurs professionnels
NOMS |
CLUBS |
Carrière professionnelle |
Sélections en équipe de France |
Michel CATALANO |
RC LENS, AJ AUXERRE, NÎMES OL |
1981-1993 |
- |
Bernard CHIARELLI |
US VALENCIENNES-ANZIN, RC LENS, LILLE OSC, UA SEDAN-Torcy, LE HAVRE AC |
1952-1964 |
1 en 1958 |
Raymond FIORI |
RCFC BESANCON, RC LENS, Girondins BORDEAUX, FC NANTES |
1950-1963 |
- |
Lazare GIANESSI |
CS AVION, RC LENS, OL ST QUENTIN, CO ROUBAIX-TOURCOING, AS MONACO |
1943-1960 |
14 de 1952 à 1954 |
Michel LAFRANCHESCHINA |
FC GRENOBLE, RC LENS, LILLE OSC, FC SOCHAUX, FC LIMOGES, FC BOURGES |
1956-1971 |
- |
Jean-Pierre LAURICELLA |
LILLE OSC, US VALENCIENNES-ANZIN, FC ANNECY |
1986-1996 |
- |
Louis POLONIA |
RC LENS, AS BÉZIERS |
1959-1967 |
- |
Serge MASNAGHETTI |
US VALENCIENNES-ANZIN |
1959-1966 |
2 en 1963 |
Jean-Claude PIUMI |
US VALENCIENNES-ANZIN, AS MONACO |
1959-1972 |
4 de 1962 à 1967 |
Louis PROVELLI |
US VALENCIENNES-ANZIN |
1957-1970 |
1 en 1967 |
Enzo ZAMPARINI |
LILLE OSC, RC LENS |
1955-1965 |
- |
4) Personnalité du spectacle
Joss BASELLI : accordéoniste.
Georges TYRAKOWSKI pour l'APPHIM
Pour en savoir plus :
-
̎L’Italie au pied des terrils ̎(Michel MARINELLI, éditions LA VOIX 2012)
-
̎Tous gueules noires : histoire de l’immigration dans le Bassin Minier du Nord/Pas-de-Calais ̎(Marie CEGARRA, Olivier CHAUVAUX, Rudy DAMIANI, Gérard DUMONT, Jean-René GENTY, Janine PONTY, collections Mémoires de la Gaillette, CHM Lewarde 2004).
-
̎ Diaspora italienne ̎, article Wikipédia.
-
̎Mine de mémoires ̎ : c’est le premier film sorti en 2012 d’un jeune réalisateur très doué d’AVION, Doctorant en cinématographie, Florent LE DEMAZEL, et qu’on peut regarder gratuitement sur You Tube. C’est une suite de témoignages d’anciens Mineurs français, italiens et marocains qui ont travaillé à MÉRICOURT. Émotion garantie…
-
̎Les passagers du charbon ̎ : c’est le second film sorti en 2014 du réalisateur précédent sur le même thème, visionnable également sur You Tube. L’objectif est de faire découvrir au spectateur, plus de 30 ans après la fin de l’épopée du charbon dans la région, ce que les Mineurs (ouvriers, ingénieurs, machinistes, électromécaniciens, …) de toutes origines (française, polonaise, marocaine, italienne) pensaient à l’époque de leurs métiers. Tout aussi émouvant…