Les lampes à acétylène

Les lampes à acétylène

Au début du XXème siècle, de nouvelles lampes apparaissent : les lampes à acétylène. Ce gaz est issu de la décomposition du carbure de calcium en présence d'eau. Le pouvoir éclairant de ces lampes est bien meilleur que les lampes classiques, surtout celles fonctionnant à l'huile. Elles permettaient d'éviter une maladie du mineur due à la pénombre prolongée : le nystagus Elles seront très utilisée dans le bassin de Carmaux avec le célèbre modèle surmonté d'une sorte de chapeau à trous. Le réservoir d'eau se vissait sur un pot contenant du carbure de calcium. Un joint en caoutchouc assurait l'étanchéité entre les deux. L'eau s'écoulait par un petit tube, le débit était réglable. Le gaz produit traversait, par conduit, le réservoir supérieur et arrivait au brûleur. La flamme était protégée par un verre en cristal. Ces lampes avaient pourtant des gros défauts : extinction par suite de l'obstruction de l'orifice découlement d'eau, fuite du réservoir, pas de protection contre le grisou et les poussières. Elles ne pouvaient être utilisées que dans les sièges non grisouteux. Les lampes à acétylène sont mises à l'arrêt dans les années 50. Certaines lampes à acétylène étaient à feu nu, un réflecteur placé derrière la flamme.

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM

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Date de création : 13/11/2014 22:25
Catégorie : Le fond - Le matériel - du mineur-lampes
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