La pile Marrel
La pile Marrel
Avant l'invention des piles Marrel, les piles hydrauliques de soutènement avaient une assise sur les daisnes qui était suffisante car elles reposaient sur du rocher. Dans des veines, plus épaisses comme la veine Beaumont taille 3 du siège 21 du groupe d'Hénin Liétard, les piles de soutènements antérieures reposeraient alors dans du charbon du fait de l'épaisseur plus importante de la veine. L'assise aurait été instable, les piles s'enfonçant alors dans le charbon plus friable. La pile Marrel avec une assise au sol plus importante permet de répondre à ce genre de veine.
La pile rejoint son emplacement
La pile dans son emplacement
La pile prête au service
La pile Marrel est un ensemble de quatre étançons à vérins verticaux et d'un vérin horizontal de translation. Les étançons verticaux sont maintenus par six barres en acier à ressorts placées trois par trois de chaque côté de l'étançon. Un bouclier placé à l'arrière empêche les stériles d'envahir la pile lors du foudroyage. Chaque pile est reliée à la suivante de façon rigide par un pont support et un bouclier intermédiaire. Le vérin horizontal est relié à un convoyeur blindé au moyen d'une poutre coulissante.
MM Maréchal et Juskowiak
Deux chapeaux à large couverture sont placés grâce à une rotule au-dessus de chaque étançon pour assurer une parfaite couverture au toit. La surface au toit est alors de 4,46 m2 à 5,70 m2. La pile peut soutenir jusqu'à 25 T/m2 et avancer de 0,8 m à chaque passe. La pile soutient alors presque 260 T. Par contre tout ce matériel est très lourd (3650 kg/pile) et son installation nécessite des palans, monorail, treuils... Chaque pile est amenée par moitié puis assemblée en 2 heures après un acheminement d'une ½ heures de la voie centrale à la taille (pour la veine Beaumont).
La salle des pompes
Le poste de commande hydraulique
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM