Des origines à nos jours

Evolution de l'aérage minier

Les premiers systèmes d'aérage artificiels sont une idée de Désandrouin qui fit allumer des feux dans les galeries à distances régulières. Au lieu de ventiler, les fumées interdisaient les travaux. Les foyers ont donc été ramenés au fond des puits de retour d'air pour créer un courant d'air ascensionnel. Ce système est une amélioration qui permet d'éviter de foncer deux puits trop proches seul moyen à l'époque pour amener l'air au fond. Ultérieurement, on ne creusa qu'un puits mais les sièges étaient plus proches pour faire un courant d'air naturel. Dans ce cas, le foyer était construit à peu de distance du fond du puits auquel il était relié par une gargouille de 8 à 10 m. Vers 1840, on augmente l'importance des foyers et de la gargouille qui mesura 20 à 25 m. Le ventilateur remonte seulement à 1852. Le premier utilisé est de type Fabry mais ne donna pas satisfaction car il fut remplacé par un Lanielle en 1855, lui même abandonné en 1856. Construits à poste fixe sur les puits de retour d'air, les grands foyers avaient une grille de 4 m2 . Le foyer était disposé de manière à ce que le courant d'air arrive sur le dessous ou le côté du foyer. Les foyers donnaient de meilleurs résultats que les ventilateurs à l'époque. Les premières mesures d'aérage datent de 1856. Elles se faisaient à l'anémomètre Combe avec de la poudre enflammée dans les galeries. En 1861, un nouveau ventilateur Guibal est installé. Les effets sont concluants, supérieurs aux foyers tout en étant modulables en fonction de la taille de l'exploitation. Le premier ventilateur Ser date de 1885. En 1889, la Compagnie d'Anzin possédait 12 Guibal, 4 Ser et 1 Lanielle. Deux foyers étaient encore en action.

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM
 

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Date de création : 05/02/2012 18:31
Dernière modification : 28/05/2012 22:25
Catégorie : Le jour - Installations-Aérage
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