Les communications
Les communications au fond
Téléphone « yoyo »
Au début du XXème siècle, les équipes d’abattage étaient seules dans leur coupe, même les herscheurs ne les voyaient pas car ils chargeaient les berlines en bas de taille. En cas d’accident, les camarades des autres chantiers donnaient l’alerte.
Les messages étaient portés par le galibot (appelé alors estafette). Ce galibot avait la mission de relier les différentes parties de la fosse avec les porions, les géomètres... Dans les années 50-60, avec la modernisation du fond, le téléphone est installé. On trouvait des postes téléphoniques dans les points névralgiques d'une fosse (sur les chantiers, aux accrochages...)
Puis le généphone ( téléphone sans source d'énergie) est employé pour communiquer d'un point à un autre ainsi que l'interphone permettant de communiquer entre plusieurs endroits.
Poste de phonie en taille
Le généphone est un système d'intercommunication auto-générateur. Il utilise une connexion filaire pour transmettre le son sans aucune source d'énergie extérieure. Chaque pièce du généphone est donc complètement autonome. Progressivement, les locotracteurs sont dotés d'un poste de radio émetteur-récepteur et les locotracteurs électriques d'un d'un trolleyphone. Enfin, les transmissions phoniques en taille sont deviennent possibles.
Au jour, "central"
Bien sûr tous ces appareils étaient blindés et anti-déflagrants pour éviter une étincelle synonyme d’explosion potentielle.
Tous ces téléphones, autant au fond qu’en surface, ont permis aux Houillères de constituer un réseau téléphonique performant.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM