L'étançon hydraulique

Les étançons hydrauliques

Les premiers étançons (piliers de soutènement) étaient manuels. Il fallait les ajuster à la taille voulue et les serrer au moyen de l'extenseur Barnier. Dans les années 1960, les premiers étançons hydrauliques font leur apparition.

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Etançon Gerlach

Il y eut d'abord des étançons « semi-hydrauliques » les « Gerlach ». Ils étaient formés d'un fût dans lequel circulait un poinçon. Le mineur étirait l'étançon manuellement jusqu'à la hauteur voulue. Par contre, un système hydraulique indépendant assurait le serrage.

Serrage pneumatique des étançons

L'appareil était positionné en haut du fût. Il exerçait une poussée sur le poinçon de 8 T. L'ensemble était ensuite claveté pour bloquer l'étançon. L'appareil de serrage est ensuite démonté. Apparaissent ensuite au fond des étançons entièrement hydrauliques.


Etançons Standmatic

Ce sont les « Standmatic » et les « Ferromatik ». Leur conception est quasi identique mais leurs proportions différentes. Les « Standmatic » se composent d'un fût à l'intérieur duquel coulisse un poinçon. A mi-hauteur se trouve le boîtier de chargement et de foudroyage. Pour serrer l'étançon, on introduit dans le boîtier un pistolet relié à une pompe.

Un mélange de 95 % d'eau et 5 % d'huile est envoyé à la pression de 175 kg/cm2 à l'intérieur du fût et repousse le poinçon vers le haut. Une fois arrivé au toit, l'étançon serre une rallonge articulée « plume » contre le toit. Pour le foudroyage, le mineur actionne un levier, le liquide s'écoule, la pression diminue et l'étançon redescend.


Etançon Ferromatik

Ces étançons « standmatic » ont une force pressante de 20 T. Les « Ferromatik » ont une pression de 27 T mais pèsent plus lourd. Le boîtier de chargement est sur la partie supérieure du fût. Ces nouveaux étançons sont moins pénibles pour les mineurs et la taille avance plus vite.

De plus la sécurité est accrue car le serrage sur le toit est plus important. Les étançons et le système hydraulique se sont améliorés au cours des années. Le liquide de pression n'était plus perdu comme pour les premiers. L'ensemble fonctionnait en autonomie : pression et dépression en fonction des besoins.

Mine image de Noeux

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM


 

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Date de création : 22/11/2011 21:50
Dernière modification : 24/08/2012 14:39
Catégorie : Le fond - Le matériel - collectif
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