La paléonthologie

LA PALEONTOLOGIE

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(Du préfixe paléo, signifiant ancien, du grec ontos, être, et logos, discours : science qui traite des fossiles).

La paléontologie offre aux recherches des géologues un vaste : domaine, si vaste qu'elle leur impose la spécialisation.

Il existe en effet des variétés infinies d'animaux et surtout de plantes fossiles. Parmi ces dernières, sait-on par exemple que les Sphenopteridées (fougères) comptent plus de 10 espèces différentes ?

Ces fossiles, que l'on recherche le plus souvent dans le toit immédiat des veines, sont désignés sous les termes généraux de faune et flore.

La FAUNE du terrain houiller correspond aux empreintes laissées par des animaux (poissons, mollusques, crustacés, vers, insectes) qui vivaient dans la mer, dans l'eau douce, sur la terre, dans l'air, et dont les caractères nettement différenciés permettent de reconnaitre sans la moindre hésitation le groupe auquel ils appartiennent.

La FLORE, elle, est représentée par toutes les empreintes laissées clans les schistes par les végétaux.

Dans la pratique, l'intérêt offert par ces fossiles est très inégal, mais il est néanmoins nécessaire de les étudier tous.

Au cours des temps géologiques, les espèces animales et végétales ont évolué ; certaines disparaissaient après une vie plus ou moins longue, tandis que d'autres prenaient leur place.

Pour le géologue, les plus précieuses sont évidemment celles dont le séjour dans les lagunes et les forets houillères fut le plus court, car leurs traces ne se retrouvent que dans une faible tranche du terrain houiller.

C'est en particulier le cas de la faune marine qui disparaissait totalement du bassin houiller lorsque la mer se retirait après l'avoir recouvert.

Quelques très rares exemplaires de la faune d'eau douce et même quelques végétaux ayant eu également une existence relativement courte, constituent aussi des repères fort utiles. (Ainsi, au toit de la Veine N°2 du Siège 2 bis, existe un minuscule crustacé d'eau douce fossilisé, très rare, le leaïa tricarinata » : donc, chaque fois qu'au cours des reconnaissances en gisement inconnu ce fossile était trouvé au toit d'une veine, on pouvait affirmer : voilà la Veine N°2).

Quant aux spores (graines), elles sont depuis peu l'objet d’études approfondies. En ce moment même, au Laboratoire Géologique de Drocourt, on isole ces spores du charbon en l’attaquant par certains acides, on espère, grâce à la détermination de leurs caractères particuliers, contribuer à l'identification des veines.

 

Jean-Louis HUOT pour l’APPHIM

Source Lampe au chapeau 1960, col APPHIM

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Date de création : 15/02/2025 18:28
Catégorie : Le fond - Le charbon ...
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