La lampe de mineur généralités
Les lampes de mines
Les lampes à flammes nues
Astiquette
Râve
Les premiers mineurs pour s’éclairer utilisaient une simple bougie mais elle était peu pratique. Très rapidement, une lampe spécifique a été créée la rave dans le centre de la France ou l’astiquette pour le nord. Les combustibles utilisés étaient d’abord de l’huile, puis du pétrole vers 1850.
Mais très vite, on adopta l’acétylène qui a une fort pourvoir éclairant. Les lampes restaient toujours à flamme nue.
Les lampes de sécurité
Au fur et à mesure des catastrophes minières dues à des explosions de poches de grisou notamment en 1906 dans la Compagnie de Courrières, la protection de la flamme est devenue une nécessité. Ces lampes avec une flammes protégées sont appelées lampes de sûreté. Leur invention revient à Humphry Davy et George Stephenson. La flamme est enfermée au milieu d’un grillage métallique. En effet la flamme ne traverse pas le grillage le grillage absorbant la chaleur de la flamme. Les lampes s’améliorèrent avec double grillage, verre protecteur, système anti-dévissage
La lampe Davy-Stephenson à simple grillage non protégé
La lampe Clanny > avec cage de verre munie de barreaux et sa flamme dégagée de la grille métallique protectrice.
La lampe Mueseler, mieux ventilée à cheminée intérieure
La lampe Marsaut, à cuirasse rivetée à huile et double grillage
La lampe Wolf, à essence (« benzine »)
La lampe Rode (1894).
La lampe Fumat (1903)
La lampe Mulkay
La lampe Müller a un système de fermeture magnétique.
La lampe Cuvelier-Catrice à fermeture hydraulique
La lampe Demeure
La lampe Seippel
La lampe Koch.
Une lampe se compose de 3 éléments (type clany- Museseler-Marsaut )
1-La cuirasse (pour les lampes cuirassées) refermant le tamis ou les tamis
2-La galerie de protection du verre
3-Le réservoir de carburant
La cuirasse:
En tôle rivetée possède un chapeau sur lequel un crochet est arrimé. Sous le chapeau, on retrouve des encoches pour l’évacuations des gaz. En bas de la cuirasse, des trous d’entrée d’air sont présents. La cuirasse est vissée sur la galerie. A l’intérieur on retrouve le ou les tamis constitués en fil de fer ou laiton à mailles très serrées.
La galerie de protection du verre :
Le verre est pris entre deux bagues en laiton. On intercale des rondelles en amiante pour assurer l’étanchéité. Le verre est protégé par quelques barreaux verticaux.
Le réservoir :
C’est un pot métallique contenant le carburant. (huile ou essence). Au dessus, une plaque en laiton laisse sortir la mèche et le porte-mèche. La mèche peut monter ou descendre grâce à une vis située sous le réservoir. Certaines lampes peuvent être rallumées.
Les lampes électriques
Les premières lampes électriques portatives à piles primaires mises en service en 1862 étaient très dangereuses car l’électrolyte pouvait se renverser sous les chocs. Les dernières générations étaient portative et au chapeau avec des accumulateurs sécurisés et relativement légers.
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM